Ce sera le prix de l’indépendance. Après bien des atermoiements et faute d’entente avec le nouveau bureau de l’association carnavalesque de la Saint-Sylvestre, David Bariteau, cheville ouvrière des festivités du 31 décembre depuis de très nombreuses années, repart à zéro pour mener à bien son projet : se consacrer entièrement à la construction de…
Ce sera le prix de l’indépendance. Après bien des atermoiements et faute d’entente avec le nouveau bureau de l’association carnavalesque de la Saint-Sylvestre, David Bariteau, cheville ouvrière des festivités du 31 décembre depuis de très nombreuses années, repart à zéro pour mener à bien son projet : se consacrer entièrement à la construction de chars et ne plus avoir sur les épaules le poids de l’organisation du défilé, chaque nuit du 31 décembre.
Président de l’association de la Saint-Sylvestre jusqu’en 2019, David Bariteau vient de déposer les statuts de l’association Le Club humoristique saintais, clin d’œil au Club humoristique de La Rochelle qu’il a connu gamin. « Ce sont les premiers à avoir fait des chars. »
On ne boude pas. Il y a eu des désaccords mais ce n’est pas la guerre. Il ne faut pas exagérer
Dans l’urgence, l’association s’est mise en ordre de marche pour « construire un char qu’on veut voir défiler à Saintes », tient dur comme fer David Bariteau, petit-fils de l’un des fondateurs de l’événement saintais. « Mais on commence par trois mois de retard. C’est la première fois que je commence comme ça. » David Bariteau a donc redessiné un char, dont il garde le sujet secret. Ce ne sera en tout cas pas le thème du cinéma comme il l’avait présenté à la présidente de l’association de la Saint-Sylvestre, Angélique Peyredieu. Le président le répète : « On ne boude pas. Il y a eu des désaccords, mais ce n’est pas la guerre. Il ne faut pas exagérer. »
Matériel personnel
Il poursuit : « On veut être indépendant, il faut l’assumer jusqu’au bout », pose David Bariteau. La nouvelle association n’a donc pas accès aux ateliers historiques de la Récluse. Elle n’a pas non plus le plateau que la présidente semblait prête à donner, comme elle l’avait suggéré lors d’une réunion publique durant laquelle elle aura tout fait pour tenter de garder les constructeurs de chars.
Repartir à zéro signifie aussi zéro euros mais pas zéro valeurs. Le président du club humoristique peut s’appuyer sur huit « anciens », tous opérationnels pour construire le char qu’il a pensé. « On a tous notre matériel personnel. On attaque dans deux semaines, avec une équipe plateau, une équipe char. » Le Club humoristique va installer ses ateliers à Saintes chez un particulier qui leur a proposé son aide.
Pour une question d’efficacité, David Bariteau a constitué un bureau très familial puisque son père, Gilles, en est le secrétaire et son épouse, Aurélie, la trésorière. « On est obligé de commencer comme ça pour cette année. » L’enjeu immédiat est de construire le char qui défilera à Saintes, selon les modalités trouvées avec l’association de la Saint-Sylvestre. David Bariteau espère aussi en créer d’autres, que l’association louera ou vendra sur des carnavals de France.
Il croit en un modèle : celui de plusieurs associations qui voudraient créer leur propre char. Il ne manque pas d’exemples. « J’arrive de Cholet. C’est le comité des fêtes qui organise le carnaval. Il y avait 18 chars, 18 associations. » Et de rappeler qu’à la genèse de la Nuit de la Saint-Sylvestre, « c’étaient des frairies, des quartiers qui construisaient leurs chars ».
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