Après le départ du Roi Dubuiss’1er, Olivier Dubuisson, et de la Reine Vinch’1ère, Vinciane Foguenne, le public rejoint par de nombreux représentants de groupes carnavalesques de la province et d’ailleurs, ont formé une haie d’honneur.
Le Roi Soleil, Lo 1er, alias Laurent Marchal, et la princesse Estelle – Estelle Schloune – ont fait une entrée triomphale sous les applaudissements. Ils ont été accueillis, par la présidente du comité, Sylvie Dislaire, sur la scène où le traditionnel discours du nouveau Roi a été prononcé.
Ce dimanche, dès 15 heures, Lo 1er et la princesse Estelle participeront au cortège carnavalesque dans les rues de la Cité des bords de l’Ourthe. Pas moins de 1200 participants battront le pavé. Le rondo des fanfares débutera à 17 h 30, sous chapiteau sur le parking d’Houtopia. En clôture de l’édition 2023, le bal animé par Michel Meyer.
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Cachée sous un chapiteau, au bout du quai de Kernoa, l’exposition Le carnaval vénitien abrite une partie de la collection de masques et de robes de Michelle Santi. Créée à partir de véritables modèles artisanaux ou historiques, elle est aussi le fruit de l’inventivité de sa créatrice.
Entre histoire et création
Les travaux de Michelle Santi sont à la limite de l’histoire et de la création. Cette passionnée de l’histoire de Venise réinvente, l’aiguille à la main, les costumes portés lors des fameux carnavals de la ville. Ses modèles sont souvent issus directement de l’artisanat vénitien, et ses matériaux de l’industrie de la haute couture, pour un résultat dont on ne peut qu’admirer la finesse. « Je m’inspire des costumes historiques pour recréer l’ambiance festive du carnaval vénitien. Je ne cherche pas à reproduire des modèles anciens, mais je travaille dans le respect des mêmes codes », expose-t-elle. Pour une plongée plus factuelle dans cet univers, des explications historiques s’ajoutent à l’exposition.
Les masques, à partir de bases artisanales, sont ornementés par Michelle Santi selon les normes vénitiennes d’antan. (Le Télégramme/Vincent Le Guern)
Une œuvre salvatrice
Italienne d’origine, Michelle Santi n’a pourtant pas grandi au contact de cette culture. « Mais je la sentais dans mon cœur, dans mon ventre et dans ma tête », raconte-t-elle. Elle découvre Venise alors qu’elle est malade, en 1996. Elle retrace : « J’ai cousu mes premières robes et ça m’a fait revivre. Je me suis dit que je voulais faire ce que je voulais, et c’est là que tout a commencé. »
De Versailles à Paimpol
Dès la création de ses deux premières robes, Michelle Santi a eu un véritable succès. Sa passion a aussi pris la forme de spectacles, qui l’ont menée à Monaco ou Versailles. Inspirée de l’époque, elle a même rapporté des gondoles sur le canal construit par le Roi Soleil. « Ça n’était pas arrivé depuis Louis XIV. D’ailleurs, la gondole qui est à Paimpol ce week-end faisait partie du spectacle ! »
Aujourd’hui, elle tient à partager ses créations à un plus large public. « Ici, des grands-mères comme des petits peuvent venir découvrir la richesse de la culture vénitienne. J’aime partager le bonheur qu’elle a apporté dans ma vie », explique-t-elle. Pour davantage encore attirer l’œil des plus jeunes, un atelier maquillage est aussi organisé.
Sur la voie des costumes de carnaval, les plus jeunes peuvent profiter des joies du déguisement à l’atelier maquillage. (Le Télégramme/Vincent Le Guern)
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”Nous avons, en général, de la chance avec la météo et on espère que ce sera à nouveau le cas, en particulier dimanche après-midi, au moment du cortège, souffle Sylvie Dislaire, présidente du comité. À ma connaissance, une seule édition, en 2009, a été copieusement arrosée par la pluie. Manu 1er s’en souvient. Les autres années pluvieuses, nous passions entre les gouttes. Cela dit, excepté pour le cortège, nous avons un plan B. Le chapiteau, sur le parking d’Houtopia, a été agrandi. S’il pleut, l’intronisation s’y déroulera samedi dès 18 heures.”
L’an dernier, le Roi Dubuiss’1er, alias Olivier Dubuisson, et la Reine Vinch’1ère, Vinciane Foguenne, avaient défilé sous un soleil radieux. Qui pour leur succéder ? Plusieurs noms circulent, comme Julien Guillaume, Romain Dethier, Laurent et Lindsay Marchal ou encore Vanessa Schreiber. “L’un de ces noms est le bon, annonce la présidente. En 2022, l’intronisation d’un Roi et d’une Reine était un one shot. Pour cette 21e édition, nous renouerons avec la tradition du Roi Soleil accompagné d’une princesse.”
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Joëlle Vigot a été attirée très tôt dans sa jeunesse par l’art de la peinture. Une passion que lui a transmise son père, lui aussi peintre amateur. « Toute jeune, je l’observais déplier son chevalet et, ensuite, jouer avec les couleurs sur la toile. C’était un peintre du dimanche, aimant toujours découvrir un nouvel endroit à mettre sur le papier », se souvient Joëlle Vigot, arrivée il y a près d’un quart de siècle à Plougastel-Daoulas. « Je me dépêchais alors de prendre mon petit-déjeuner pour l’accompagner et dessiner à ses côtés », poursuit-elle.
Ni abstrait, ni figuratif
L’exercice lui plaît énormément et elle s’inscrit alors à l’École nationale supérieure des arts décoratifs, à Paris. Puis elle ouvre un atelier de sérigraphie, métier à travers lequel elle fait la connaissance de nombreux artistes de renoms. Quelques années plus tard, elle ressort pour de bon ses accessoires et ustensiles de peintre. Elle choisit différentes techniques, utilisant aussi bien l’huile sur toile que l’acrylique, le pastel ou encore l’encre sur papier. Ses œuvres ne sont ni de l’abstrait ni du figuratif : l’art de Joëlle Vigot fait essentiellement la part belle à l’imaginaire.
« La peinture laisse une grande liberté d’expression. Parfois, avant d’entamer une série sur un thème, il se passe plusieurs mois. Comme pour la série dédiée au carnaval que je présente ici, à Logonna-Daoulas, à travers dix toiles », indique l’artiste, qui continue : « J’essaie d’innover dans mes sujets. Et j’adore que le public ressente quelque chose en regardant mes toiles ». Joëlle Vigot est aussi une grande fan des peintures animalières.
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« Suite aux prévisions météorologiques annoncées pour la date du 5 août 2023, considérant que les conditions de sécurité ne sont pas réunies, nous vous informons que le spectacle pyrotechnique ainsi que l’incinération du Roi Carnaval sont annulés ». La ville de Pornic ne préfère pas prendre de risque. Le temps n’est pas à la fête. Pour mémoire, le feu d’artifice de Pornic devait être tiré à 23 h, au pied du château. À ce jour, jeudi 3 août 2023, le défilé est maintenu .
« À ce jour, jeudi 3 août 2023, le défilé est maintenu ». | ARCHIVES
« À ce jour, jeudi 3 août 2023, le défilé est maintenu ». | ARCHIVES
Le défilé nocturne de chars multicolores, accompagné de groupes de musique carnavalesque s’élancera de Gourmalon), avant d’emprunter le vieux port et de passer en face au château.
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Une tradition
À Pornic, la tradition du Carnaval est très ancienne puisqu’on en retrouve des traces jusqu’au milieu du XIXe siècle. Le comité actuel a vu le jour en 1902. Depuis chaque section choisit son thème de char et, à partir d’octobre s’attelle à la construction pour le défilé du printemps suivant , précise la ville de Pornic. Des comités de localités voisines préparent leurs chars, pour se joindre à la grande représentation. Le Carnaval de printemps attire chaque année entre 25 000 et 30 000 personnes. La tradition veut qu’un carnaval s’achève en brûlant l’effigie du Roi. A Pornic le char tout entier passe par les flammes, en plein milieu du Vieux-Port, un soir d’été vers 23 h. Une belle façon de clôturer la fête .
« La tradition veut qu’un carnaval s’achève en brûlant l’effigie du Roi » | ARCHIVES PRESSE OCÉAN
« La tradition veut qu’un carnaval s’achève en brûlant l’effigie du Roi » | ARCHIVES PRESSE OCÉAN
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Déjà plusieurs annulations
Pornic a déjà dû renoncer à des animations estivales avec la météo de la semaine.
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Pour cette nouvelle édition, le Carnaval tropical de Paris présente sur les Champs-Élysées près d’une trentaine de groupes carnavalesques issus d’associations de Paris et de la région Île-de-France autour du thème « Paris aux couleurs du Monde ». Chacun d’entre eux consacre une grande partie de leur année à la conception minutieuse et colorée de leurs nouveaux costumes. À cette occasion, trois groupes invités de Martinique, de Guadeloupe et de Guyane sont également en compétition aux côtés de groupes latino-américains, boliviens, colombiens et péruviens.
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Le soleil sera-t-il de la partie ce week-end lors du carnaval qui porte son nom ? Rien n’est moins sûr. Certains se remémorent d’ailleurs l’édition de 2009 qui avait arrosé les chars du cortège. Mais les organisateurs sont confiants, de belles éclaircies ont d’ailleurs fait leur apparition lors des préparatifs. La présidente du comité, Sylvie Dislaire, y voit un signe. « La météo change un peu tous les jours, dit-elle. S’il pleut lors de l’événement, nous nous adapterons. Nous avons tout ce qu’il faut en termes d’infrastructures pour le vendredi et le samedi. Nous espérons avoir notre chance habituelle pour le grand cortège de dimanche.«
Le comité n’attend pas forcément moins de monde cette année, il faut dire que le carnaval du soleil est un rendez-vous estival que peu manqueraient. « L’ambiance sera quand même au rendez-vous et les bals du vendredi et du samedi fonctionnent très bien« , reprend la présidente.
À l’heure d’écrire ces lignes, le grand chapiteau est monté, le DJ Michel Meyer installe son matériel et les groupes carnavalesques peaufinent leurs magnifiques chars. Ceux-ci seront d’ailleurs 32 à défiler dimanche lors de l’événement tant attendu que sera le grand cortège. « Le gagnant du laetare de Stavelot sera présent de même que des groupes locaux qui se développent toujours plus et qui sont toujours plus beaux, précise encore Sylvie Dislaire. Il y aura également des fanfares d’un peu partout dans la province, c’est toujours quelque chose que l’on apprécie beaucoup, avec notamment la rondo des fanfares d’après cortège. »
Dès 12 h, le centre de Houffalize sera fermé à la circulation pour, dès 15 heures, rythmer au son des différents chars et de leurs thèmes. Ils prendront le départ route de Libramont pour descendre la grand-rue et enfin, tourner vers la rue de Liège.
Un couple royal intronisé
Tradition oblige, l’intronisation royale se tiendra samedi à 18h à la maison communale. Cette année-ci, c’est un couple royal qui sera intronisé. Le secret est bien gardé depuis le mois d’avril, personne ne sait encore qui seront les élus. Cela fait partie du folklore et amuse les Houffalois. Certains cherchent depuis de longues semaines de qui il pourrait s’agir tandis que d’autres se prêtent volontiers au jeu.
Après une petite enquête, quelques noms sont ressortis, comme Julien Guillaume, Laurent Marchal, Lindsay Marchal, Vanessa Schreiber et Bastien Léonard. Alors, qui sera élu reine et qui sera élu roi ? Encore un peu de patience.
Le programme du week-end
Vendredi 4 août
19 h: carnaval music quiz sous le chapiteau sur le parking de Houtopia.
Samedi 5 août
18 h: intronisation à la maison communale ;
19 h 30: Harmonie de Nadrin sur le parking de Houtopia ;
21 h: bal ambiance carnaval animé par Michel Meyer.
Dimanche 6 août
15 h: grand cortège ;
17 h 30: rondo des fanfares sous le chapiteau sur le parking de Houtopia ;
22 h 30: bal ambiance carnaval animé par Michel Meyer.
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Dans le cadre du Voyage à Nantes les 250 masques de carnaval de la maison Peignon, une institution nantaise, sont à redécouvrir dans un lieu insolite, la maison de l’Immaculée à Nantes. Rencontre avec la descendante des créateurs de ces masques qui ont été fabriqués il y a 150 ans.
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Une fois franchi le joli jardin de la Maison de l’Immaculée, un bâtiment construit au XIXè siècle et situé en plein centre-ville de Nantes à deux pas de la cathédrale Saint-Pierre, il suffit de pousser la porte de l’ancien réfectoire des prêtres installés ici pour pouvoir admirer les masques suspendus aux murs de la galerie en pierre.
Au milieu des masques de papier chiffon tous très expressifs, souvent caricaturaux voire burlesques un visage se détache.
Souriant et aux yeux pétillants. Bien humain celui-là.
C’est celui de Nicole Parent, élégante octogénaire et unique descendante de la Maison Peignon, cette maison nantaise spécialisée dans les costumes historiques.
C’est son arrière-grand-père qui a réalisé de ses doigts de sculpteur les 250 masques qu’elle nous présente avec gourmandise.
« Quand ces masques ont été conçus c’était dans la deuxième partie du XIXe siècle et le carnaval avait énormément d’importance à Nantes » explique Nicole Parent.
Elle présente à la caméra l’un d’entre eux, une bouille toute ronde, chauve avec des joues rouges et un grand sourire qui lui barre le visage.
« Il s’appelait le Bouffi effectivement, c’est un nom qu’il porte très bien » détaille-t-elle.
« C’est vraiment un masque qu’on portait sur le visage ? » demande ingénument le reporter.
« Ah oui, bien sûr » sourit l’octogénaire avant de le porter sans hésiter sur son propre visage.
À cette occasion, il y avait comme maintenant les chars de la mi-carême, les chars de carnaval et aussi beaucoup de soirées costumés. Chez des particuliers qui profitaient du carnaval pour faire des soirées costumées. Ce que les Nantais aimaient bien, c’est arriver costumés avec un masque
Nicole Parent
descendante d’Eugéne Peignon, créateur des masques
Créations en papier chiffon d’Eugène Peignon, sculpteur de son état, les 250 masques exposés sont restés longtemps dans l’ombre de l’institution nantaise spécialisée dans les costumes de fêtes.
Conçus à partir de 1864 par le fils de la fondatrice de la maison Peignon pour soulager sa maman victime du succès de ses costumes de carnaval, ils témoignent aujourd’hui d’un moment de fête capital à Nantes.
De nombreux visiteurs sont présents en ce jour pluvieux pour cette exposition du Voyage à Nantes, manifestation consacrée à l’art contemporain où ces créations qui datent de 150 ans attirent également la curiosité de nombreux spectateurs.
On trouve que c’est très intéressant, parce que ça nous plonge dans un univers assez surréaliste et ça nous rappelle un peu ce qu’on voyait autrefois dans les animations publiques.
Philippe, un visiteur originaire de Clisson en Loire-Atlantique
Philippe, accompagné de ses petits-fils, les prend en photos et l’un d’entre eux s’exclame : « Ceux qui font peur, ils sont drôles« .
« Tu te vois les porter pour le carnaval ? » ose-t-on.
Moue dubitative, puis la réponse fuse dans un sourire : « Non ! »
Ces masques sont une découverte pour le grand public, car ils n’ont jamais été exposés dans ces conditions.
Et depuis la dispersion de la Maison Peignon au début des années 2000, ils permettent de faire revivre une tradition nantaise.
► Retour sur cette épopée avec le reportage vintage de FR3 Nantes le 31 décembre 1986 qui présente (en costumes) les richesses de la Maison Peignon.
Moi je les redécouvre un peu de cette manière. C’est amusant parce que je ne m’attendais pas du tout à ça. En plus je m’aperçois qu’il y a toujours du monde et même des moments où on a fait la queue pour venir voir les masques. C’est une excellente surprise pour moi
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