L’infatigable duo a exploré tous les genres comiques et théâtraux au cours d’une carrière longue de près de quarante ans. Ils montent sur scène ce dimanche à Saintes pour deux représentations à l’occasion de la deuxième journée de la 51eédition du Festival de Saintes. Ils seront au Gallia Théâtre pour des récitations pleines d’humour qui viendront ponctuer l’interprétation du « Carnaval des animaux » de Saint-Saëns par Marie-Joseph Jude et Michel Beroff à 18 heures, avant…
L’infatigable duo a exploré tous les genres comiques et théâtraux au cours d’une carrière longue de près de quarante ans. Ils montent sur scène ce dimanche à Saintes pour deux représentations à l’occasion de la deuxième journée de la 51e édition du Festival de Saintes. Ils seront au Gallia Théâtre pour des récitations pleines d’humour qui viendront ponctuer l’interprétation du « Carnaval des animaux » de Saint-Saëns par Marie-Joseph Jude et Michel Beroff à 18 heures, avant de présenter le concert de l’orchestre d’harmonie de la Garde républicaine à 21 heures dans les jardins de l’abbaye.
Quel sera votre rôle dans les deux concerts de ce dimanche ?
« Le Carnaval des animaux » est une œuvre qui est composée de plusieurs petites pièces musicales et, entre chacune d’elles, on va dire quelques bêtises sans doute. Francis Blanche avait écrit des sortes de poèmes, chacun fait ce qu’il veut. La Garde républicaine a un programme classique avec des œuvres écrites et composées pour elle. On explique un peu les œuvres et on dit des petites bêtises pour que ça soit léger.
On vous a connu dans le cabaret et le music-hall, vous avez fait un passage par le baroque, l’opéra et maintenant la musique classique. Qu’est-ce qui vous a poussés vers ce registre ?
Tout est la faute d’Hervé Niquet [directeur artistique]. Comme on le dit fréquemment, tous les compliments, vous pouvez nous les adresser ; tous les reproches, vous voyez avec Hervé Niquet [rires]. C’est lui qui nous a amenés à la musique classique. Il nous a vus dans un spectacle en 2007 où on s’amusait avec tous les styles d’arts dramatiques, on faisait du mélodrame, de la comédie musicale, etc. On passait tous les grands moments de Shakespeare en anglais, mais sans un mot d’anglais. Il a vu ce délire-là et il nous a demandé de mettre en scène le « King Arthur » (opéra d’Henry Purcell) en 2008 pour le festival Radio France et depuis, on ne se quitte plus avec Hervé. On a monté quatre opéras et un ballet. Chaque fois qu’il a envie de s’amuser un peu tout en respectant l’œuvre musicale de l’opéra, il nous invite.
Quelle est votre relation avec Hervé Niquet ?
On a le même humour, le même sens du comique. On aime les choses poétiques. Ce n’est ni agressif ni vulgaire. On aime quand c’est drôle, bon enfant. On est plus inspirés par les clowns que par les satires comme ce qui se fait maintenant, où on se moque de tout le monde sauf de soi. Nous, on commence par se moquer de nous et après, on se moque un peu des autres.
« On explique un peu les œuvres et on dit des petites bêtises pour que ça soit léger »
Le Festival de Saintes cherche à élargir un peu son public. Ça vous va d’être une passerelle entre un public populaire et le registre classique ?
Ah oui, il n’y a pas de souci. Hervé Niquet aime bousculer l’ordre établi tout en respectant la qualité musicale et l’œuvre. Il dit souvent « quand on va à l’opéra, on ne va pas à la messe ». Il aime quand il y a un peu de dérision, quand ce n’est pas cul serré en gros. Pour nous, c’est avant tout du spectacle où on pense au public et, si c’est drôle et de qualité, le public est preneur. Il n’y a pas de barrière. Après, on ne fait pas l’unanimité, mais ce n’est pas grave, on ne peut pas plaire à tout le monde mais on a quand même l’adhésion de beaucoup de monde.
Quels sont vos projets en cours et à venir ?
On fait un bal spectacle qu’on jouera en septembre, on fait encore une intervention avec Hervé à Massy pour un festival de musique classique qui veut aussi s’ouvrir au populaire. On reprend aussi le « Don Quichotte chez la Duchesse » à Versailles et puis sinon moi (Dino, NDLR), j’ai mis la pédale douce sur le spectacle parce que je suis retraité donc je ne cherche plus à produire comme avant. Je prends ce qui vient gentiment, je m’amuse. Une création ou deux par an, ça va, c’est bien.
Ce dimanche 16 juillet
Le Festival de Saintes dure jusqu’au samedi 22 juillet. Ce dimanche, « rencontres sous la voile » de 10 heures à 10 h 45 (accès libre) avec Shirley et Dino. À 11 heures, Jean Rondeau et son clavecin ouvrent la journée dans l’auditorium de l’abbaye avec les « Variations Goldberg » de Johann Sebastian Bach (de 24 à 30 euros). À 15 heures, l’ensemble Sacqueboutae propose un voyage dans l’« Europe musicale », salle de l’Étoile (de 12 à 15 euros). Marie-Josèphe Jude et Michel Beroff interprètent la « Sonate pour deux pianos opus 66 » de Théodore Gouvy et « Le Carnaval des animaux » de Camille Saint-Saëns en compagnie de Shirley et Dino au Gallia Théâtre, à 18 heures (de 28 à 35 euros). Concert de l’orchestre d’harmonie de la Garde républicaine, présenté par les mêmes Shirley et Dino, à 21 heures, dans les jardins de l’Abbaye (de 15 à 40 euros). Renseignements : www.abbayeauxdames.org.
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