Alors que les écoliers trébéens viennent de faire leur carnaval , retour dans le passé avec le carnaval et sa cavalcade d’antan.
À l’époque dans les villages, les distractions devaient être inventées par les habitants eux-mêmes, chacun avec leurs talents.
Première apparition des Bigophones
Ainsi, le carnaval et sa cavalcade de 1888 furent grandioses. D’après les dires, la cavalcade s’est déroulée dans une ambiance et une affluence extraordinaires en présence des « beautés locales » constituant les reines d’un jour. En 1888, le clou de la manifestation reposa sur une innovation et la compagnie musicale Les bigophones de Trèbes avec à la baguette, un certain, Raymond Puel. Le costume officiel de M. Carnaval, canotier et ruban rouge, redingote en sac de jute avec parements et boutons rouges, nœud papillon assorti, fit sensation. Le concert donné sous la Halle au milieu des fumées de feux d’artifice suscita la ferveur du public. Une journée extraordinaire qui laissa un profond souvenir à tous ceux qui l’ont vécue.
Bien plus tard, arriva la cavalcade de 1925 qui connut un énorme succès avec des chars réalisés avec goût et décorés artistiquement. Une grande partie de la population trébéenne participait à l’élaboration du carnaval. Cette année-là, les organisateurs ont défilé en jouant du bigophone afin de donner le tempo au long défilé, allant du Moulin (écluse actuelle) au faubourg, à la gare en revenant dans le centre du village où plusieurs rues étaient empruntées… Un réel exploit.
Comme des professionnels, Les bigophones savaient rassembler : indécis et réfractaires ne pouvaient résister.
C’est quoi un bigophone ?
Le bigophone est un instrument de musique de la famille des instruments à vent… Flûte ou mirliton déguisé dans lequel on chante et dont la voix se répercute sur une feuille de papier de soie tendue sur une fenêtre latérale donnant lieu à un son strident sorti de la bouche des exécutants.
Tout avait commencé un après-midi au coin du feu. Mme Bourrel, de la route des Corbières, de retour du carnaval de Nice, avait raconté à ses amis combien ce carnaval de la Côte d’Azur était beau avec ses bigophones niçois. « Chiche que nous en ferons autant », avait déclaré alors Alice Rennes à sa cousine Berthe, excellente couturière. Peu de temps après une trentaine de jeunes filles venaient apprendre la couture… Ces volontaires reçurent une redingote en toile de sac, bordée de rouge avec un gros bouton, un large pantalon blanc et un petit canotier, la tenue officielle des participants au carnaval, ainsi que des organisateurs indispensables au défilé.
Cet écrit a été rendu du mieux possible. Au cas où vous projetez de présenter des renseignements complémentaires à cet article sur le sujet « Canaval en Guadeloupe » vous pouvez écrire aux contacts affichés sur ce site. lafgc.fr vous présente de lire cet article autour du sujet « Canaval en Guadeloupe ». lafgc.fr est une plateforme d’information qui réunit de multiples informations publiés sur le web dont le domaine principal est « Canaval en Guadeloupe ». Connectez-vous sur notre site lafgc.fr et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être informé des prochaines communications.