« C’est le boléro de travail avec lequel j’ai commencé ma carrière. Celui que je portais quand j’ai gagné le concours de Dax, en 2003. » Les années ont passé et Frédéric Vergonzeanne s’était fait une raison. Il ne reverrait plus jamais son boléro vert foncé et or, le premier que cet écarteur aujourd’hui retiré a arboré dans des arènes de course landaise.
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Sans nouvelle de cette veste depuis une décennie, son épouse, Anne Coll-Vergonzeanne, s’est pourtant résolue à lancer un avis de recherche sur le réseau social Facebook, fin septembre 2024. « L’élément déclencheur pour nous, c’est Tom – notre fils – qui se lance dans la carrière. J’aimerais que mon fils porte mon boléro », confie Frédéric Vergonzeanne.
« Valeur sentimentale »
« Je n’ai jamais eu de problème à prêter mes boléros. Mais celui-ci, on ne me l’a jamais rendu », précise-t-il. Ses efforts et relances afin de récupérer son boléro étaient ainsi restés vains, dans les semaines qui avaient suivi le carnaval de Dax, en avril 2014. « L’Amicale du quartier du Gond voulait faire quelque chose sur le thème de la course landaise et m’avait demandé ce boléro. Quand j’ai demandé ce qu’il était devenu, personne n’a su me répondre. Tout le monde se renvoyait la balle et j’ai préféré lâcher l’affaire. »
Le dédommagement pécuniaire proposé ne saurait effacer le manque. Le millier d’euros alors déboursé par Frédéric Vergonzeanne pour se faire confectionner cette veste brodée est sans commune mesure avec sa « valeur sentimentale ».
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