Le deuxième carnaval de Péronne se déroulera dans les rues du centre-ville dimanche 14 mai à partir de 15 heures. Après une première tentative emplie de succès il y a un an, ce sont 35 associations, groupes et ensembles qui vont ambiancer la ville, grâce à plus de 700 participants.
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Le lundi du carnaval 2022 était marqué par l’apparition de la Kids Party assurée par Nostalgie. Cette année, ce festival pour enfant sera reconduit comme l’ensemble des autres nouveautés de l’année dernière tant elles avaient su séduire. C’est plus au niveau du folklore en tant que tel que le programme changera quelque peu cette année… “Un nouveau rondeau sera organisé cette année, le lundi aux alentours de 20h. Après les sorties des sociétés folkloriques dans les rues de l’entité, ces dernières reviendront en effet sur la place de l’Église pour participer à ce grand rondeau”, indique Ronny Tournay, échevin du Folklore au Roeulx.
Un changement qui apportera encore davantage de convivialité et de cohésion entre les différentes sociétés et les citoyens. “Le but est vraiment de rassembler toutes les sociétés dans ce rondeau afin de vivre un nouveau moment convivial et familial. Tyroliens, Paysans et Gilles se donneront ainsi rendez-vous sur la place de l’Église pour vivre ce moment unique”, ajoute Ronny Tournay.
Avant de découvrir cette nouveauté, qui devrait réjouir les amoureux du folklore, il faudra donc encore attendre le 3 juillet prochain. Pour déjà se mettre dans l’ambiance, les Rhodiens et Rhodiennes pourront tout de même participer aux répétitions de batterie ce week-end mais également aux Soumonces. Les carnavals des villages vont également se poursuivre avec celui de Thieu les 21, 22 et 23 mai prochains. Le festival des Ballons et des ailes, dissocié du carnaval l’an dernier, aura quant à lui lieu au mois d’août.
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La Cavalcade de Scaër, nouvellement rebaptisée le Carnaval à l’Ouest, fête son centenaire cette année. Incontournable événement dans le Finistère, ce grand défilé de chars spectaculaires, fanfares et costumes chamarrés a lieu tous les deux ans, les années impaires, durant le week-end de la pentecôte. Tour d’horizon des festivités annoncées ce dimanche 28 et lundi 29 mai 2023, avec Pierre-Yves Fiche, président du comité d’organisation.
Le Carnaval à l’Ouest attire des milliers de personnes, comment s’organise un tel événement ?
Pierre-Yves Fiche : L’ensemble de cette manifestation repose sur du bénévolat exclusif. C’est très important pour moi de le souligner car sans les Hommes, le Carnaval à l’ouest ne serait pas. Notre organisation repose sur le rassemblement d’une vingtaine d’associations qui mènent de manière autonome leurs propres projets : production de chars, de costumes, participation des carnavaliers, chacun apporte sa pierre à l’édifice. A l’origine, ces associations d’une trentaine à une centaine de personnes, étaient dites « de quartier », mais au fil des années et à mesure de l’ampleur de l’événement, les bénévoles se sont unanimement fédérés autour des préparatifs de la Cavalcade : aujourd’hui un esprit quasi familial anime la volonté commune de faire de cet événement un moment festif inoubliable pour tous.
Au total, ce sont un peu plus de 1300 carnavaliers qui donnent de leurs temps quotidiennement, ils y mettent du cœur et toutes leurs tripes… Tel un chef d’orchestre, le rôle du comité d’organisation est de structurer et de fédérer ces associations entre elle pour assurer un déroulement harmonieux du carnaval.
Comment se finance une fête d’une telle ampleur ?
Pierre-Yves Fiche : Pour financer le Carnaval, environ 375 000€ sont requis. Dès lors, pour pouvoir faire vivre l’événement, il nous faut solliciter le public avec des entrées payantes. Toutefois, nous sommes très attachés à la popularité de la manifestation et nous pratiquons des tarifs abordables, avec des entrées familles à moins de 15€, et la gratuité pour tous les enfants jusqu’à l’âge de 12ans. Et puis, nous nous appuyons également sur bon nombre de partenaires départementaux mais aussi et surtout locaux, qui s’associent à nous pour cette fête. Enfin, nous nous essayons à créer de l’activité autour du Carnaval à l’ouest, en commercialisant en boutique des produits dérivés comme des vêtements et accessoires. Les jours J, buvettes et bars ambulants font vivre le Carnaval.
Comment se passe la logistique sur place ?
Pierre-Yves Fiche : Elle est collaborative ! Nous privatisons le bourg de Scaër pour garantir le bon déroulement du défilé, tout en nous adaptant aux contraintes logistiques du lieu, et nous anticipons le trajet des chars en nous assurant de la sécurité de tous. Le Carnaval à l’Ouest attire jusqu’à 50 000 personnes, il est essentiel de prévoir une organisation millimétrée. Alors certes, la logistique est laborieuse à mettre en œuvre et pour ce faire, notre principale ressource, c’est le public… L’aide de tout un chacun nous permet de nous assurer du bon déroulement de la fête.
L’association fête ses 100ans cette année, quel est le secret de longévité d’un événement qui traverse un siècle ?
Pierre-Yves Fiche : Le Carnaval à l’ouest outrepasse les années certainement de par les valeurs véhiculées derrière l’événement. En effet, au-delà de la fête, le carnaval revêt une histoire riche de patrimoine local. Depuis la première Cavalcade en 1923, l’événement a su se pérenniser à travers une transmission des savoir-faire, que ce soit au niveau des carnavaliers, des chars, des costumes ou bien encore de la façon de s’organiser et de vivre la fête. Les exemples foisonnent : je pense notamment à la fabrication des chars qui mesurent plus de dix mètres de long sur trois mètres de large et qui requièrent un savoir-faire unique pour l’agencement des structures, mais aussi l’esthétisme, conçu à base de matériaux exclusivement récupérés, la fonctionnalité mais aussi la logistique… Au fil du temps, les bénévoles ont gagné en expérience dans l’aboutissement de tous ces processus et se surpassent d’année en année. Cet héritage à la fois artisanal et culturel se retranscrit aussi dans la fabrication des costumes, de plus en plus somptueux, de plus en plus détaillés. Nos 500 bénévoles écrivent avec nous l’histoire non seulement du Carnaval à l’Ouest mais aussi et surtout celle d’une fête qui met à l’honneur la vie culturelle locale, notre patrimoine breton, ses Hommes et leurs joies de vivre partagée. Le Carnaval créé du lien social entre les Scaërois, il insuffle un esprit de solidarité sur le village et fait rayonner son identité culturelle à travers toute la Bretagne.
Que nous réserve cette 68ème édition ?
Pierre-Yves Fiche : Cette année ce ne sont pas moins de 18 chars qui vont défiler dans les rues de Scaër dans une ambiance des plus festives. Et pour la première fois, des troupes de rues, des fanfares vont s’associer à la parade pour un spectacle grandiose : chorégraphie, son, déguisement, rien n’est laissé au hasard. Le prix du public est également très attendu par les carnavaliers, il permettra au public d’élire son char préféré.
Le défilé démarrera à 14h dimanche et durera jusqu’à 19h environ. Ensuite, des animations seront proposées sur la place du centre, devant la mairie. Un orchestre prolongera les festivités en musique de 22h jusqu’à 2h du matin. Après une longue période de suspension des festivités avec la pandémie Covid, nous espérons que ces deux jours de célébration révèleront la fête dans toute sa quintessence, assurément la marque de fabrique du Carnaval de l’Ouest !
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Le surnom de Verdun « La Petite Venise » va prendre tout son sens samedi 20 et dimanche 21 mai 2023 lors du Carnaval vénitien. Le temps d’un week-end, 180 personnes vêtues de splendides costumes et de masques vont défiler devant des milliers de spectateurs.
Pour cette 17e édition, les spectacles de rues auront pour thème la « Commedia dell’arte ». Sabine James, harpiste, jongleuse et magicienne jouera « Colombine ». Un mélange de jonglerie, musique et arts de rue.
La Compagnie des travaux finis jouera « Les aventures d’Arlequins ». Un spectacle à la mise en scène contemporaine, basé sur le comique de geste.
Absent en 2022, le marché vénitien fait son retour. Il sera situé place de la Nation.
Un des moments les plus attendus de ce carnaval : le défilé des costumés. Dimanche 21 mai 2023, il s’élancera à 14 h 30 depuis le monument de la Victoire, longera le quai de Londres avant de traverser le pont de la Chaussée pour prendre la direction du parc Japiot. L’arrivée se fera aux alentours de 17 h 30, sur le quai de Londres.
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Une trentaine de personnes se sont récemment réunies au Centre d’art et de photographie de Lectoure pour un dernier évènement autour de l’exposition Tierra Mágica : une conférence de l’ethno-mythologue Dominique Pauvert. Selon ce scientifique, le mot « carnaval » est plutôt à comprendre comme « prince des cornes », et ce en référence au dieu gaulois Cernunnos.
Ces carnavals affirment de nombreux symboles : danses et musiques, mais aussi cornes, tissus, poils… Et font de l’ours, l’animal roi par excellence. Sa faculté d’hibernation contribuant aussi à son statut dans ces religions carnavalesques.
Après cette découverte d’un autre côté du carnaval, le public a pu échanger lors d’une auberge espagnole avec Dominique Pauvert et l’artiste Yannick Cormier, venu spécialement pour l’occasion.
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Le carnaval a attiré 250 enfants dans les rues de Dieppe, mercredi, entre le quai du Hâble et le parc François-Mitterrand, en passant par la place du Puits-Salé, sous le soleil et une pluie de confettis.
Les 250 enfants rassemblés mercredi 10 mai 2023 pour le carnaval des enfants de Dieppe ont eu de la chance, entre 15 et 17 heures : les averses tombées dans la matinée ont cédé la place au soleil. Les seules précipitations déversées sur les têtes ont été des pluies de confettis, lancées par de petites mains agiles.
Pas moins de 175 écoliers issus des accueils de loisirs de la Ville de Dieppe et plusieurs dizaines d’enfants issus d’autres associations, ou venus avec leurs parents, ont constitué une joyeuse parade.
Costumes et maquillages
Elle s’est élancée du quai du Hâble, escortée par la police municipale. Tantôt à pied, tantôt sur des camions-plateaux transformés en chars, les carnavaliers ont défilé avec leurs beaux costumes et leur maquillage de fête. Deux sonos accompagnaient le cortège, qui donnait l’impression de grossir au fil de sa progression.
Grande-Rue, la sono a sorti l’artillerie lourde, avec «Magic in the air» du groupe Magic System. La danse était au rendez-vous ! Un autre rendez-vous était attendu : le goûter dans le parc François-Mittterrand a clos la fête. Après avoir lancé tant de confettis, il fallait bien reprendre des forces.
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C’est dans une ambiance festive qu’a eu lieu le 5 mai le carnaval organisé par l’association des parents d’élèves « Les enfants de Daudet ».
Monsieur Carnaval, juché sur le camion communal, est parti de la place des arènes pour faire un dernier tour du village, suivi par toute une troupe d’enfants (et de parents) costumés. La joyeuse promenade s’est achevée sur la piste des arènes où après la lecture du jugement du tribunal, Monsieur Carnaval a été brûlé au nom de toutes ses mauvaises actions commises durant l’année écoulée.
Les participants se sont ensuite retrouvés à la buvette de l’association.
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Dans la discrétion d’un petit coin de pièce, ils se présentent brièvement. « On fait partie des musiciens… » « Et nous, on est les danseurs ! »
Entre les murs du théâtre, ils répètent chacun de leur côté ce qui, samedi 13 mai, donnera lieu au projet de la compagnie Pernette : un carnaval, dansé, costumé, musical, participatif… « Un carnaval comme on n’en fait plus, déjanté, monstrueux », renchérit la chorégraphe Nathalie Pernette.
« Les gens se laissent porter, s’entraident, s’accompagnent »
Pour le théâtre, « c’est un temps fort à plusieurs titres », explique Claire Clément, secrétaire générale. « D’abord parce que nous faisons rarement des choses de cette ampleur en extérieur, que cela marque la fin de résidence de trois ans de Nathalie ici, et qu’il s’agira d’un des derniers spectacles de notre saison 2022/2023. »
La chorégraphe Nathalie Pernette encadre les répétitions, qui se seront tenues sur quatre week-ends. Photo C. G.
Un avant-dernier rendez-vous où pas moins de 150 personnes seront réunies. Des ados, des adultes, amateurs, issus du conservatoire d’Auxerre, de l’école de musique de Chevannes, de celle du pays du Coulangeois, des enfants des écoles maternelle et élémentaires Jean-Zay, Courbet, des Boussicats ou encore des élèves de la cité scolaire Pierre Larousse à Toucy et de l’école de Montigy-la-Resle. Sur la grande scène à ciel ouvert du centre-ville, dès 15 heures, les participants au spectacle Heyoka – La tête à l’envers déambuleront par les rues du Temple et la rue Fécauderie pour se retrouver tous, musiciens compris, place Charles-Surugue. « Le principe du projet, c’est que des artistes sont aussi encadrants des différents groupes », reprend Nathalie Pernette.
On danse avec ce que l’on est, on fait de la musique avec le niveau qu’on a.
C’est le cas de Franck Gervais. Membre de la compagnie, il dansera samedi. Mais en attendant, il accompagne les musiciens à chaque répétition. « Nous sommes dans un moment de partage, réagit Franck Gervais. Ce que l’on essaie de faire, c’est de dire “tout le monde participer”. On ne peut savoir faire qu’une note, ne faire qu’une note. Mais on la fera bien. On danse avec ce que l’on est, on fait de la musique avec le niveau qu’on a. Les gens se laissent porter, s’entraident, s’accompagnent. »
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L’équivalent de deux semaines de travail aura été nécessaire avec les scolaires, et de quatre week-ends pour les danseurs amateurs. Des répétitions générales sont également prévues vendredi et samedi. « Il y a des choses que l’on transmet, des chorégraphies. Et puis sur l’incarnation, chaque groupe à des chorégraphies différentes, chacun à un monstre un peu particulier, présente la chorégraphe. On tricote, on s’apprend des choses mutuellement. Il faut être dans le plaisir, et en même temps avoir une certaine exigence. »
Pour cette représentation en plein air – qui pourrait réserver une surprise finale au public alentour – « personne ne sera reconnaissable. Tout le monde sera grimé », un travail étant également fait avec des plasticiennes costumières. Maquillage, coiffe… « Le but, c’est que le corps soit libre. »
Concert. Les Voice messenger, jeudi 25 mai à 20 h 30 au théâtre d’Auxerre. Durée 1 h 15, tarifs de 10 à 25 €. Renseignements par téléphone au 03.86.72.24.24 ou sur www.auxerreletheatre.com.
Caroline Girard
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Le cortège défilera du boulevard De-Gaulle jusqu’à la plaine de la Maladrerie en passant par le centre-ville.
On croise les doigts et on touche du bois pour que les seules pluies, à Hénin-Beaumont, dimanche après-midi, soient celles de confettis ! C’est en effet ce jour-là qu’est prévue l’édition 2023 du carnaval. En 2022, pour le retour de l’événement après deux années sans pour cause de Covid, les carnavaleux avaient été gâtés par le soleil.
Le cortège s’élancera à 15 heures du boulevard du Général-de-Gaulle, dans la ZAC des Deux-Villes. Il remontera ensuite le boulevard Jean-Moulin pour bifurquer vers le centre-ville, via les rue de l’Abbaye, Demarquette et Leclercq. Après un passage par la place Jean-Jaurès, il repartira jusqu’à la plaine de la Maladrerie en passant par la rue Gruyelle et l’avenue des Fusillés.
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Dimanche à Steenbecque, les participants au carnaval ont eu la surprise de voir un tracteur pas comme les autres pour tirer le char des Débrouillards. Explications.
Quentin Morel a un patron sympa. Le chauffeur routier qui travaille au sein de DM Agri service à Ebblinghem a pu prendre un tracteur routier pour que le char des Débrouillards puisse venir à Steenbecque : « Nous n’avons plus de dolly, ces roues que l’on met à l’avant de la remorque, explique celui qui préside le groupe carnavalesque depuis plus d’un an. On a dû trouver un moyen de traction en urgence et comme je savais qu’on pouvait tracter avec un camion, j’ai demandé à mon patron qui a tout de suite accepté. »
Nouveau thème
Dimanche, les Débrouillards animaient le carnaval de Steenbecque car le groupe basé à Bailleul assure 14 défilés par an : « Pour nous, ça ne change pas grand-chose, c’est plus pour le public qui n’est vraiment pas du tout habitué, il y a un effet impressionnant », commente Quentin Morel. Comme pour le tracteur classique, il faut un permis spécifique. Alors, est-ce que les Débrouillards vont conserver cette formule ? « Nous sommes en pleine réflexion, répond le président. Un dolly coûte très cher donc on ne sait pas si on va réinvestir car nous avons déjà refait la décoration de notre char avec un nouveau. » Alors, vivement le prochain carnaval pour découvrir le thème 2024 des Débrouillards qui auront peut-être un camion pour tracter leur nouveau char.
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